Le Togo enregistre une séroprévalence du VIH/Sida de 2,5% au plan national, mais il est beaucoup plus élevé à Lomé à 3,4%. Pas étonnant, les grandes villes sont toujours plus exposées.
27.989 habitants de la capitale sont directement touchés et 23.127 sont sous antirétroviraux (ARV). Un traitement pris en charge par l’Etat.
En dépit des campagnes d’information régulières, les bonnes pratiques en matière de protection ne sont pas systématiques.
Raison pour laquelle le ministère de la Santé va lancer une large opération de sensibilisation à Lomé et en banlieue.
Une centaine de ‘médiateurs’ va être recrutée pour une campagne de porte à porte.
Expliquer, mettre en garde, conseiller et orienter, telle sera la mission de ces émissaires lors des visites à domicile que l’on estime plus efficaces que des spots TV ou de l’affichage.
L’objectif est évidemment de faire chuter le taux de prévalence.