Le secteur primaire représente environ 35% du Produit National Brut. L’agriculture occupe 60% environ de la population active.
L’accent a été mis sur le développement des productions vivrières, dont les principales sont le maïs, le manioc, le mil, l’igname et le sorgho, qui assurent globalement au pays une autosuffisance alimentaire. Les cultures de rente que sont le café, le cacao, le coton et les palmistes constituent, avec les phosphates, les productions destinées à l’exportation.
Les phosphates sont la principale richesse du Togo, ils comptent pour 10% du PIB et apportent plus de 40% des recettes d’exportation. Le Togo en est le cinquième producteur mondial, avec des réserves évaluées à plus de 100 millions de tonnes.
L’heureuse nouveauté, intervenue en 1999, est la découverte au large des côtes nationales de gisements d’hydrocarbures prometteurs, ce qui devrait à court terme faire entrer le Togo dans le cercle restreint des pays producteurs de pétrole.
Le secteur secondaire intervient pour 22% dans le Produit National Brut.
Le secteur industriel est largement dominé par les industries agro-alimentaires, suivies des industries du textile et du cuir.
Le gouvernement encourage les activités de transformation légère et les secteurs à forte intensité de main d’œuvre. En 1990, mise en place d’une Zone franche qui offre désormais un cadre favorable aux investissements industriels, utilisant la main d’œuvre locale.
Les entreprises agréées au statut de Zone franche bénéficient de larges avantages douaniers et fiscaux.
Le statut de Zone franche de transformation pour l’exportation peut être accordé à toute entreprise exportatrice, dûment enregistrée au Togo, quel que soit son lieu d’implantation sur le territoire nationale.
Le secteur tertiaire représente 43% du PNB, c’est incontestablement le plus important pour l’économie togolaise. Cela tient à la fois au rôle traditionnel de plaque tournante de Lomé pour le commerce des pays enclavés tels que le Burkina Faso, le Mali, le Niger etc, et aux infrastructures et sites touristiques de cette «Afrique en miniature».
Le visiteur qui a traversé le corridor Togolais se rend bien compte de lui-même que le slogan «Qui ne connaît pas le Togo ne connaît pas l’Afrique» n’est nullement usurpé ! Naguère considéré comme la «Suisse de l’Afrique», et célèbre pour ses «Nana Benz», le Togo offre un éventail d’avantages susceptibles de combler l’investisseur le plus exigeant : un port franc, Togo-Port, d’une grande capacité, une réglementation souple et libérale, une place financière stable, un réseau de Télécommunications performant, deux aéroports (Lomé et Niamtougou) etc.