Le 6ème rapport national sur le développement humain a été présenté mercredi aux acteurs socio-économiques.
Le document identifie plusieurs pistes susceptibles de contribuer à la création de richesse et d’emploi par la relance du secteur industriel et artisanal.
La réduction de la pauvreté ne se résume pas à la seule problématique de la création d’emplois, souligne toutefois l’étude. Il faut en priorité développer un réseau d’entreprises viables, notamment dans le secteur agricole et dans celui de la transformation.
Les cultures vivrières (maïs, sorgho, mil, riz, igname, manioc, patate douce et taro) ainsi que les fruits comme la mangue, l’ananas, la papaye, la banane, peuvent faire l’objet de transformation accrue.
Le rapport recommande à ce titre la promotion des entreprises de transformation en zone rurale et urbaine, la consolidation et la stabilisation des emplois ruraux, l’amélioration de la coordination des politiques de développement à travers la création de pôles de compétitivité, le renforcement de l’interaction entre l’agriculture et le commerce, la poursuite de la politique de promotion des investissements et enfin l’amélioration du climat des affaires.
Le gouvernement compte traduire ces recommandations dans le prochain plan national de développement.