Les forages sauvages posent problème. 14.000 ont été recensés par la direction de l’Eau rien qu’à Lomé et dans ses environs. La grande majorité est réalisée sans autorisation et au mépris des réglementations sanitaires
Les risques de contamination par des polluants sont réels. Et la nappe phréatique est sérieusement menacée.
Afin de contrôler le secteur, un projet a été lancé mardi, financé par l’Union européenne et EAA (Développement des solutions durables pour l’Afrique) à hauteur de 330 millions de F cfa.
L’objectif est de contribuer au renforcement de capacités des opérateurs informels pour un service de qualité en terme d’assainissement de base, d’hygiène et de fourniture d’une eau de qualité.
L’eau forée, puis traitée, est revendue aux consommateurs qui payent pour ce service à condition d’avoir la certitude que l’eau achetée offre toutes les garanties.