Le président Faure Gnassingbé a entamé lundi une visite officielle de 4 jours en Israël.
Il a souhaité toucher du doigt les réalités géostratégiques en se rendant dans la matinée sur le Plateau du Golan. Des hauts gradés de Tsahal (l’armée israélienne) l’ont briefé sur la situation complexe à la frontière où côté syrien s’affrontent rebelles modérés et islamistes, miliciens du Hezbollah et forces gouvernementales.
Une nouvelle menace sécuritaire pour l’Etat hébreu.
Lors de la présentation, le bruit des combats était perceptible à quelques centaines de mètres. Des échanges quotidiens entre les différentes forces en présence observés à la jumelle par le personnel des Nations Unies.
En dépit du chaos qui règne en Syrie et de l’état de guerre entre Israël et ce pays, Tsahal vient en aide à la population civile. Près de 6.500 Syriens ont été soignées par les équipes médicales depuis 3 ans et 650 d’entre-eux ont été envoyés dans les hôpitaux israéliens.
Faure Gnassingbé s’est rendu à Safed, une ville située à 30 km de la frontière syrienne, ou des rebelles syriens et des civils sont soignés – certains depuis de longs mois – pour des blessures par balles ou par explosion.
Depuis 2013, l’hôpital Ziv a traité plusieurs centaines de patients dans des situations d’extrême urgence. Guidé par les responsables de l’établissement, il s’est rendu au chevet de deux jeunes hommes actuellement en traitement pour de graves traumatismes.
Sans cette assistance médicale gratuite, ils seraient morts.
L’hôpital Ziv est le symbole de cette coexistence tant souhaité. 1.500 employés juifs, arabes et druzes travaillent ensemble pour sauver des vies.
‘Peu importe la race ou la religion, le staff de l’hôpital est un exemple d’harmonie’, a déclaré M. Gnassingbé.
Le chef de l’Etat a félicité l’Etat d’Israël pour son initiative humanitaire.
‘L’action menée par votre pays et son personnel médical avec toutes les horreurs que l’on voit en Syrie est une signe positif de paix pour toute la région’, a-t-il déclaré.