Leoni Maroc ouvre à nouveau son unité de production à Bouznika et va employer près de 3.000 personnes. Le fournisseur mondial de câbles, présent au Maroc depuis 45 ans, porte son effectif total à 17.400 employés dans le Royaume.
Le spécialiste allemand du câblage automobile, Leoni Wiring Systems, a inauguré, lundi 8 mai à Bouznika, une unité de production, baptisée "Ain Sebaâ 3". Cette nouvelle unité industrielle, rouverte après sa fermeture en 2013 en raison de conflits sociaux, permettra la création de plus de 3000 emplois directs. "Nous avons mis en place avec Leoni un écosystème complet pour la création de 11.000 nouveaux emplois directs sur l’ensemble des sites au Maroc, dont plus de 3.000 emplois pour la seule usine Ain Sebaâ 3", a déclaré Moulay Hafid Elalamy, ministre de l'Industrie, du Commerce, de l’investissement et de l’Économie numérique, cité par MAP. Avec cette nouvelle unité, l’effectif total employé par le groupe Leoni au Maroc va culminer à plus de 17.400 employés.
Leoni est un fournisseur mondial de fils, fibres optiques, câbles, systèmes de câblages ainsi que des services associés pour le domaine automobile et d’autres marchés industriels. Le groupe allemand est installé au royaume depuis 1971. "Nous rentrons dans une période positive avec un important potentiel de production et de rapatriement des charges de travail des autres pays", estime Fakhri Bouguerra, directeur général de Leoni Maroc, filiale marocaine du groupe.
En septembre 2013, l'opérateur allemand fermait un de ses huit sites marocains de production quelques semaines seulement après de l'extension de ses usines d'Ain Sebaa et de Bouskoura. Leoni Wiring Systems Maroc expliquait alors qu'il s'agissait d'une "réorganisation des activités industrielles, notamment au niveau du site de Bouznika, suite à la perte d'un important client et la baisse directe de deux tiers de son volume de production". Le site n'était plus rentable et la conjoncture à cette époque rendait difficile la conclusion d’un nouveau contrat avec un client automobile. L’industriel n’avait d’autre choix que de suspendre la production sur le site de Bouznika. Pas moins de 600 personnes étaient concernées par cette opération de restructuration.