Les pays africains ont beaucoup à gagner en assouplissant leur politique de visa pour les ressortissants africains, qu’il s’agisse de combler un déficit de compétences sur le marché du travail, de promouvoir l’entrepreneuriat, de diversifier l’économie, d’ajouter de la valeur aux services ou d’attirer les investissements et de renforcer la compétitivité.
L’indice d’ouverture sur les visas en Afrique, réalisé chaque année par la BAD et l’Union africaine, mesure la souplesse des Etats africains dans ce domaine.
Dans le rapport 2017 qui vient d’être rendu public, le Togo se classe à la 3e place des pays les plus accueillant, juste derrière les Seychelles et l’Ouganda. Il était 5e en 2016.
Le Togo a toujours eu une tradition d’ouverture. Les communautés africaines étrangères installées sur son sol n’ont pas de difficultés particulières pour obtenir des visas d’entrée (les ressortissants des pays de la Cédéao en son exemptés), des cartes de séjour et pour gérer leurs affaires sans entraves.
Au delà de l’Afrique, les services d’immigration facilitent la vie des voyageurs en leur délivrant des visas de court séjour directement à l’arrivée à l’aéroport ou aux postes frontières terrestres.
Cette souplesse est de nature à favoriser l’intégration, les échanges commerciaux et le tourisme.
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