Les résultats du marché hôtelier en Afrique ont été mitigés en 2015 avec des investisseurs qui demeurent prudents. Constat dressé mercredi par Xander Nijnens, vice-président de JLL Hotels et Hospitality, une société d’investissement.
Il s’exprimait à Lomé à l’occasion du Forum sur l’investissement hôtelier en Afrique.
Le continent comporte toujours des marchés en forte croissance, mais l’augmentation de la demande connaît un rythme différent selon les pays, a-t-il noté.
Si les pays d’Afrique de l’Est et Australe affichent une demande solide, ceux d’Afrique de l’Ouest semblent souffrir de l’instabilité politique, de la menace terroriste et du ralentissement économique. Le Nigeria paye cher l’effondrement des prix du pétrole.
Xander Nijnens est donc modérément optimiste en raison de la volatilité.
Mais certains pays ont du potentiel en Afrique de l’Ouest, c’est le cas de la Côte d’Ivoire et du Togo. Ce dernier a entrepris de moderniser son parc hôtelier, élément clé pour relancer le secteur.
Selon cet expert, 2 milliards de dollars devraient être consacré chaque année à la construction de nouveaux hôtels en Afrique
Le dernier rapport (mai 2016) de STR Global sur l’offre hôtelière existante et en construction indique une hausse de 34 % des chambres en construction en Afrique (30.737).
Pour le vice-président de JLL, les fondamentaux de la demande hôtelière à long terme restent solides et les niveaux faibles de l’offre actuelle devraient nourrir l’appétit des investisseurs.