L’Autorité de réglementation des marchés publics (ARMP) est parvenue à créer un cadre légal propice à la transparence des appels d’offres. La chasse aux fraudeurs et aux dossiers bidon se poursuit et porte ses fruits. Plusieurs entreprises indélicates ne pourront plus soumissionner pendant plusieurs années.
Il n’en reste pas moins que les entreprises clean, candidates aux marchés publics, doivent surmonter un certain nombre d’obstacles avant de voir leur dossier pris en compte par l’ARMP.
Le problème vient, notamment, des banques qui s’avèrent bien souvent incapables d’accompagner leurs clients. Que ce soit en matière de financement, de garanties ou de délivrance d’attestations qui ne comportent aucune donnée précise sur la solidité du client, ce qui laisse penser à une absence d’engagement réel.
Ce sont des contraintes majeures pour tous ceux qui postulent à un marché public.
C’est la raison pour laquelle l’ARMP a tenu à réunir vendredi les responsables des banques et des établissements financiers pour évoquer ce contexte et les inciter à faire plus et mieux.
Il a été convenu d’améliorer l’implication des institutions bancaires dans l’accompagnement des soumissionnaires ou des titulaires de marchés publics afin qu’elles apportent leurs contributions aux efforts de développement déployés par le gouvernement.
Il n’y à plus qu’à mettre en pratique ces bonnes résolutions.