Les side events du sommet de l’Union africaine ont abordé mercredi les questions relatives à l’économie bleue.
Ont été traités par les meilleurs experts internationaux les sujets de la pêche, de la protection de l’environnement et des ressources marines, des énergies maritimes en Afrique et enfin du commerce et du tourisme maritimes.
Les spécialistes ont convenu du besoin d’appréhender la mer comme un ensemble global et continu, qu’il s’agisse de la protéger ou encore de l’exploiter durablement.
Ils se sont également entendus sur la nécessité de mieux communiquer auprès des populations sur les potentialités et les risques qui pèsent sur leurs espaces maritimes. Les pays concernés étant pour la plupart tournés vers l’intérieur du continent.
La question de la prise en compte des populations côtières a aussi fait l’objet d’échanges nourris. Elles sont les premières concernées par l’environnement maritime qu’il s’agisse de pouvoir s’alimenter ou de commercer. Ce sont ces mêmes populations qui subissent directement les effets des pollutions et plus globalement du changement climatique.
Compte tenu de l’enjeu vital que représente la pêche pour ses populations et des dommages considérables causés par la pêche illicite, la protection et la sécurisation des domaines de pêche apparait clairement comme une priorité.
Pour les experts présents à Lomé, la mer est a priori une formidable chance pour l’Afrique, sous réserve que les pays améliorent d’abord leur connaissance des fonds marins et des océans. Une connaissance également nécessaire aux investissements.
A l’issue seulement, les pays africains pourront construire des stratégies nationales et régionales adaptées aux besoins locaux, particulièrement pour produire l’énergie indispensable au développement du continent.
Demain, les participants aborderont le thème de la sûreté et de la sécurité maritimes qui sera développé lors de deux conférences.