La 14e édition de Doing Business vient d’être publiée. Cette publication annuelle réalisée par le Groupe de la Banque mondiale, mesure les régulations favorables et défavorables à l’activité commerciale.
Doing Business présente des indicateurs quantitatifs sur la régulation des affaires ainsi que sur la protection des droits de propriété de 190 économies – de l’Afghanistan au Zimbabwe.
Doing Business mesure les réglementations concernant 11 domaines du cycle de vie d’une entreprise. Dix de ces domaines sont inclus dans le classement de cette année sur la facilité à faire des affaires : création d'entreprise, octroi de permis de construire, raccordement à l'électricité, transfert de propriété, obtention de prêts, protection des investisseurs minoritaires, paiement des impôts, commerce transfrontalier, exécution des contrats et règlement de l’insolvabilité.
Les indicateurs sont utilisés pour analyser les résultats économiques et identifier les meilleures réformes de la réglementation des affaires, en fonction de l’endroit et de l’objectif.
Doing Business 2017 souligne que le Togo a poursuivi ses réformes afin d’améliorer le climat des affaires et d’offrir un cadre libéral à l’investissement privé.
Au classement général, le pays se situe à la 154è place, un score identique à l’année passée en prenant en compte le fait que la Banque mondiale intègre désormais 190 économies.
Des responsables de la BM précisent que le Togo continue de réformer. Il faut en citer les formalités pour la création d’entreprises, la présence d’un Guichet unique du commerce extérieur, la facilitation du commerce transfrontalier grâce à la plateforme électronique pour les opérations d’import-export.
Le Togo fait mieux que le Bénin, le Gabon, le Cameroun, le Nigeria ou l’Angola.
Mais les autorités togolaises ne veulent pas s’arrêter en si bon chemin. L’objectif est de continuer à lever les obstacles qui freinent encore l’investissement et l’essor du secteur privé.
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