Jeudi en Zone verte de la COP 22 se tenait un événement collaboratif et festif organisé par l’association AfricanYouth Initiative on Climate Change (AYICC) sur l’intégration des jeunes et la mise en œuvre en Afrique des contributions décidées au niveau national (NDC).
«Les jeunes font partie du processus et ne sont pas seulement observateurs», c’est à partir de ce principe que, dès 9h, sur l’agora de la partixe Jeunesse du chapiteau Société civile de la Zone verte, l’AYICC a fait intervenir plusieurs contributeurs pour une discussion sur les initiatives de la jeunesse pour les NDC. En effet, quasiment tous les jeunes visiteurs présents dans l’agora ont été invités à s’exprimer, présentant leurs projets, ambitions et initiatives en faveur du climat.
Après un court accueil musical reggae africain, Nkiruka Nnaemego, coordinatrice exécutive adjointe, a ainsi entamé la session en invitant les jeunes dans l’assistance à expliquer ce qui faisait leur singularité. Aux côtés du Maroc, de nombreux pays africains étaient représentés dans l’assistance (Ghana, Togo, Kenya, Nigeria, Tchad, Cameroun), mais également la Nouvelle-Zélande.
Parmi les nombreuses contributions, on peut citer la participation d’Ibrahim Ceesay qui a présenté son projet African Artists Peace Initiative et a expliqué vouloir rassembler tous les jeunes créatifs pour parler du changement climatique et ne pas avoir seulement une approche scientifique du sujet, afin de s’adresser à une large communauté.
Deux étudiants ghanéens, encadrés par leur professeur, ont également dévoilé leur projet de Livre blanc sur la COP 22, élaboré par plus de 1.000 jeunes sur les contributions à mettre en place dans leurs pays, dans une démarche de vulgarisation.
Après de nombreuses interventions des différents visiteurs et de plusieurs panélistes, dont le ministre de l'Environnement du Nigéria, Ibrahim Usman Jibril, qui a formellement lancé l’éco-projet de l’AYICC pour la jeunesse, l’événement s’est achevé sur une performance musicale.