Développé par la CNUCED (Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement), le logiciel Sydonia, adopté par le Togo, devait être la baguette magique des douanes et des transitaires. Mais le système n’est pas adapté, ont reconnu les utilisateurs.
Sydonia visait à réduire les délais de dédouanement, à faire établir les statistiques du commerce extérieur dans les meilleurs délais et à fournir des données fiables pour la lutte contre la fraude douanière, la contrebande et la contrefaçon.
Sur le papier, l’idée est bonne ; dans la pratique, elle l’est beaucoup moins.
Le système douanier automatisé qui fonctionne sous UNIX, se montre inadapté aux évolutions du commerce international et intra-régional, selon l’aveu de l’Organisation mondiale des douanes et la CNUCED.
Une trentaine de pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre sont réunis à Lomé pour décider de l’avenir de Sydonia.
Pas question de jeter le programme à la poubelle, mais de le faire profondément évoluer en prenant en compte les besoins des clients et les réalités des échanges sur le continent africain.
La réunion de Lomé permettra d’enrichir la réflexion sur une nouvelle version du système.