Les enseignants membres de la Coordination des syndicats de l’éducation du Togo (CSET) ainsi que ceux de l’USET et de la FESEN ont déclenché une nouvelle grève de 3 jours ce lundi.
Ils ne sont pas d’accord avec les conclusions contenues dans le document du groupe de réflexion sur l’avenir du système éducatif. Six semaines de discussions qui ont pourtant permis d’identifier les pistes permettant de donner satisfaction à la profession.
La CSET laisse la porte entre-ouverte et attend du Premier ministre ‘un gage de bonne volonté’.
‘Les enseignants n’accepteront d’arrêter la grève qu’à la condition que la Coordination et le chef du gouvernement parviennent ensemble à signer une déclaration pour la prise en compte effective des doléances’, a expliqué Atsou Atcha, porte-parole des grévistes.
‘Le gouvernement s’est engagé ces dernières années à améliorer la condition des enseignants et ces efforts vont se poursuivre et s’amplifier’, avait déclaré vendredi Komi Selom Klassou, le Premier ministre.
Les responsables de la CSET semblent céder aux pressions de la base qui estime que la grève est le moyen le plus efficace d’obtenir satisfaction.
Les pouvoirs publics ont fait preuve d’ouverture. A un moment, les syndicats doivent faire preuve de responsabilité en sachant où s'arrêter car au final, c'est l'avenir des jeunes générations qui est en jeu.