Les progrès réalisés par les pays africains dans la lutte contre le paludisme ont certes fait reculer la mortalité, mais les moustiques sont de plus en plus résistants aux traitements préventifs et aux insecticides. Du coup, tous les efforts menés depuis des années risquent d’être réduits à néant, estime l’Organisation mondiale de la santé (OMS). D’autant qu’un vaccin n’est toujours pas à l’ordre du jour.
Depuis mercredi, les pays membres de la Cédéao sont réunis à Lomé pour faire le point sur l’évolution de la pandémie et réfléchir à la façon la plus judicieuse d’amplifier le combat en s’adaptant plus vite que les insectes
Evidemment, la solution la plus efficace serait la mise en circulation d’un vaccin. Mais les tests n’ont toujours pas été concluants et les recherches se poursuivent au sein des grandes unités internationales comme Pasteur en France.
La Cédéao a l’ambition d’anéantir le palu d’ici 2030. On lui souhaite, mais le challenge demeure énorme.