En Afrique et surtout occidentale, plusieurs pavillons veulent lancer des vols transatlantiques pour attirer les passagers, de plus en plus nombreux, qui y transitent pour les hubs d’Europe et des États-Unis. Mais pour y parvenir, ils ont besoin d’aéroports compétitifs. C’est le cas de l’aéroport international Eyadéma Gnassingbé de Lomé qui enregistre une bonne nouvelle pour son économie et un soulagement pour ses voyageurs.
Désormais, tous les vols d’Ethiopian Airlines entre Los Angeles et Addis-Abeba s’effectueront via Lomé, au Togo. Et pour compter du 17 décembre 2018. Cela devient ainsi le premier vol sans escale de Las Vegas vers l’Afrique.
Assurant depuis 2016 une liaison transatlantique à partir de Lomé, Ethiopian Airlines entend proposer désormais une offre plus compétitive. Pour le transporteur hexagonal, c’est l’assurance d’enregistrer plusieurs milliers de sièges par an parce que reconnue pour être l’une des plus rentables de son réseau.
Et ceci bien que le premier secteur entre Lomé et Addis-Abeba couvrira une distance de 2,581 milles, tandis que le second secteur vers Los Angeles couvrira une distance de 7 635 milles, soit une distance totale de trajet de 10 225 milles. C’est la preuve que Lomé cristallise le désir des compagnies aériennes. En plus du ballet incessant des avions d’Asky Airlines et l’affluence des passagers dans les espaces réservés aux passagers en transit, c’est Ethiopian Airlines qui y trouve un intérêt. La preuve qu’il y a beaucoup de connectivité entre l’aéroport de Lomé et d’autres points en Afrique de l’Ouest.