Le Président de la République, SEM Faure Gnassingbé a activement participé à la conférence internationale de Dakar sur le thème, «Développement durable et dette soutenable, trouver le juste équilibre ».
Cette rencontre de haut niveau a également vu la présence des chefs d’Etat du Bénin, du Burkina-Faso, de la Côte d’Ivoire, du Niger et du Sénégal, et mobilisé des représentants des organisations internationales, notamment la Directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Mme Kristalina Georgieva, la vice-secrétaire générale des Nations unies, Mme Amina Mohammed, des représentants du secteur privé, du monde universitaire et de la société civile.
A la séance inaugurale, le Président sénégalais SEM Macky Sall a situé les enjeux de la conférence et remercié ses homologues pour leur présence à cette importante réunion et leur engagement pour le développement du continent.
Des réflexions ont été menées au cours d’un panel de haut niveau sur les obstacles au financement de développement durable en lien avec la soutenabilité de la dette, dans les pays africains.
Le chef de l’Etat a partagé l’expérience du Togo en matière de financement du développement basé sur le partenariat public-privé, d’assainissement des finances publiques et du cadre macro-économique, et d’amélioration du climat des affaires.
Le Président Faure Gnassingbé a salué la convergence de vue de ses pairs sur les critères de la viabilité de la dette dans les projets de développement en Afrique. Il a souligné, à cet effet, la nécessité pour les pays africains de poursuivre ces réflexions avec les partenaires bilatéraux et multilatéraux, tout en prenant en compte la vulnérabilité des populations africaines face aux chocs des changements climatiques, de la menace terroriste et des risques d’instabilité sociopolitique.
Les dirigeants africains ont convenu à l’issue des travaux d’adopter une position commune qualifiées par le Président hôte de « Consensus de Dakar », sur l’impérieuse nécessité de trouver le juste équilibre entre «Développement durable » et «dette soutenable » sur le continent.
Ils ont réitéré leur engagement à renforcer la mobilisation des ressources internes pour financer le développement et améliorer la gouvernance économique et l’environnement des affaires.
Source: Présidence de la République, Direction de l’Information et de la Communication