Le Chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé a démontré son engagement d’œuvrer à la prospérité de l’économie numérique en présidant personnellement la cérémonie d’ouverture des travaux du premier sommet international de la cybersécurité en Afrique.
Cette rencontre de haut niveau ouverte ce 23 mars 2022 à Lomé, est organisée par le Togo en partenariat avec la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA).
La Secrétaire exécutive de la CEA, Madame Vera Songwe s’est félicitée de la politique de développement inclusif de l’économie numérique initiée par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, une politique qui place le pays à l’avant-garde de la lutte contre les cybermenaces sur le continent.
« A l’heure de la cyber-incertitude, chaque nation africaine doit créer son propre programme national de cybersécurité. Nous félicitons le Président de la République Togolaise d’avoir mis le Togo à l’avant-garde de ce problème de cybercriminalité africaine. Le Togo n’est pas seulement leader dans le domaine de la cybersécurité, mais aussi dans beaucoup d’autres. Evidemment, pour être leader en cybersécurité, il faut également l’être dans le secteur de l’économie, la logistique et l’énergie ».
Pour matérialiser cette reconnaissance internationale, la Secrétaire-générale adjointe des Nations unies et Secrétaire exécutive de la CEA a remis au Chef de l’Etat, le prix du Champion en Cybersécurité dans l’avancement de l’agenda de la cybersécurité et de la transformation numérique au Togo.
Une consécration méritée. Notre pays reste une référence sous-régionale en matière de cybersécurité avec des solutions innovantes et les réformes structurelles avec l’amélioration et l’achèvement du cadre législatif et réglementaire dans le domaine des Technologies de l’information et de la communication (TIC). Au plan institutionnel, le pays dispose d’une Agence nationale de la cybersécurité (ANCy), d’un Centre national de réponse aux incidents de cybersécurité (CERT) et d’une co-entreprise Cyber Defense Africa.
Aussi, malgré les impacts négatifs de la crise sanitaire sur la croissance économique, le paysage numérique du Togo a été marqué par la mise en service de Lomé Data Center et la création de l’Agence Togo Digital pour coordonner les projets numériques du gouvernement et des solutions digitales pour protéger les populations des méfaits des transformations technologiques.
Sensible à cette marque de reconnaissance des Nations unies, le Président de la République a réitéré dans son discours inaugural sa ferme conviction de remplir cette noble mission de mobilisation des synergies pour endiguer durablement la criminalité dans les transactions numériques sur le continent.
« Je reçois cette distinction avec beaucoup d’humilité parce qu’il est rare qu’on vous offre un prix avant que vous ne commenciez votre mission. Merci pour la confiance et je vous promets que la mission sera accomplie avec beaucoup de diligence. Cette distinction me conforte dans le choix de mon pays de faire du numérique un vecteur de développement et renforce ma détermination à poursuivre cette œuvre. Je voudrais très amicalement aussi associer tous les ministres des pays frères à ce prix. Je crois que c’est un encouragement pour le continent africain, pour les Chefs d’Etat africains à aller dans ce sens » a-t-il déclaré.
Le Chef de l’Etat a rappelé les enjeux des incidences des politiques de développement de l’économie numérique sur la sécurité des transactions économiques, le sentiment de sécurité des populations et l’efficacité des institutions du secteur public et privé, avant d’exhorter les pays africains à ratifier la Convention de Malabo sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel.
Car, « Seule la coopération numérique entre les Etats, dans un cyberespace où règneraient les principes universels relatifs à la paix et à la sécurité, à l’équité, aux droits humains et au développement durable, apparaît de plus en plus comme la condition essentielle ».
C’est en cela que ce premier sommet international de la cybersécurité en Afrique représente une aubaine pour les gouvernements et experts du continent de mener des réflexions approfondies sur les moyens de relever les défis liés à la cybercriminalité sous toutes ses formes sur le continent.
D’ores et déjà, à la séance inaugurale, les participants ont adopté la Déclaration dite de Lomé pour un espace cyber sain, prospère et sécurisé en Afrique, présentée par la ministre togolaise de l’Economie numérique et de la transformation digitale, Madame Cina Lawson.