Depuis plusieurs années, la Banque mondiale (BM) accompagne le Togo dans un programme de bonne gouvernance des entreprises publiques.
La corporate governance est l’ensemble des processus et réglementations influençant la manière dont l’entreprise est dirigée et contrôlée en interne.
Les principaux acteurs sont les actionnaires publics, la direction et le conseil d’administration. Mais les employés de l’entreprise, les fournisseurs et les clients, l’environnement et la communauté au sens large sont également des éléments importants dans ce cadre.
Une réunion consacrée aux progrès réalisés dans ce domaine s’est ouverte lundi à Lomé.
‘Les entreprises publiques et publiques ont une importance particulière en raison du rôle qu’elles jouent dans le développement économique et social du pays’, a rappelé Joëlle Businger, la représentante de la BM au Togo.
Elle s’est félicitée de la détermination affichée par les autorités de hisser les entités publiques à des standards internationaux.
Généralement, les entreprises publiques sont jugées peu performantes et grosses consommatrices de ressources. Elles coûtent donc de l’argent à l’Etat.
‘Introduire le principe de bonne gouvernance dans les entreprises publiques est une nécessité absolue’, a indiqué Sani Yaya, le ministre du Budget.
Transparence, éthique et compétence doivent être les mots d’ordre. Et dans ce cadre, la priorité absolue se situe au niveau des entreprises publiques qui doivent subir un travail de restructuration en profondeur.
Plus précisément, il faut accentuer la séparation des pouvoirs de contrôle et d’exécution, affirmer l’indépendance des organes de surveillance, œuvrer pour des processus de création de valeurs durables et partenariales, insister sur l’implication des salariés aux côtés des dirigeants et des administrateurs dans la co-construction et la mise en œuvre des systèmes de gouvernance, et garantir la qualité des prestations de services et la pérennité de l’entité publique.