Le ministre du Budget, Sani Yaya, a participé la semaine dernière à Casablanca (Maroc) à la première assemblée générale d’Africa50.
Africa50, c’est la nouvelle plate-forme innovante d’investissement dans les infrastructures soutenue par la Banque africaine de développement (BAD).
Vingt deux pays africains, membres de la Banque, ont souscrit pour un montant total initial de près de 900 millions de dollars en capital.
Les fondateurs sont le Togo, le Bénin, le Cameroun, la République du Congo, Djibouti, l’Égypte, le Gabon, le Ghana, la Côte-d'Ivoire, Madagascar, le Malawi, le Mali, la Mauritanie, le Maroc, le Nigeria, le Niger, le Sénégal, la Sierra Leone, le Soudan et la Gambie.
Il est prévu que les prochaines levées de fonds seront ouvertes non seulement aux autres Etats africains qui n’ont pas encore contribué, mais aussi aux investisseurs non-souverains en Afrique et ailleurs. Le deuxième closing est prévu prochainement.
L’ambition dAfrica50 est de mobiliser l'épargne à long terme au sein et en dehors du continent pour le financement de projets d'infrastructures commercialement viables.
Le fort engagement des pays africains est une première étape indispensable pour attirer des investisseurs institutionnels, y compris des fonds souverains, des fonds de pension et des sociétés d'assurance ainsi que d'autres sources de financement à long terme. À moyen terme, la capitalisation du Fonds devrait atteindre 3 milliards de dollars.
A Casablanca, les actionnaires ont confirmé la nomination de Alain Ebobissé (Cameroun) au poste de directeur général.
M. Ebobissé a dirigé le développement, la structuration, le financement et la participation au capital d’infrastructures privées et publiques-privées sur les marchés émergents.
De nouveaux partenaires non-étatiques devraient faire leur entrée au capital dont des banques d'investissement.