La poursuite du redressement des équilibres macroéconomiques et la réduction du déficit budgétaire à 3 % figurent parmi les priorités du projet de Loi de finances 2017,
selon la note d'orientation adressée par le Chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, aux départements gouvernementaux concernés, dans le cadre de la préparation de cette loi.
Pour réaliser cet objectif, le gouvernement continuera sa politique d'équilibre budgétaire, d'un côté et œuvrera pour moderniser les méthodes d’élaboration et d’exécution du budget d’un autre côté tout en renforçant l’efficacité de la dépense publique et la mise en place des mécanismes d’évaluation des politiques publiques.
Dans ce cadre, une nouvelle approche de gestion des projets d’investissements publics sera instaurée à partir de 2017, fondée sur la mise en place des critères exacts et unifiés pour la sélection des projets, le suivi de leur réalisation et l’évaluation de leur impact.
Ces projets doivent disposer des études préliminaires fixant de manière scientifique leur impact économique et social, leur budget, la durée de réalisation et les moyens de financement. Ces critères doivent fixer également le degré d’harmonie avec les stratégies sectorielles.
Sur cette base, une banque intégrée des projets d’investissement sera élaborée, comportant les ressources de financement desdits projets, leur répartition géographique et leur impact politique et social avec des indicateurs chiffrés.
Ainsi, les départements ministériels et les établissements sont appelés à participer à la réussite de ce projet qui permettra d’encadrer l’effort d’investissement public et renforcer son efficacité.
En effet, Benkirane invite les départements à fixer les prévisions des dépenses de personnel et à présenter leurs recommandations en termes de postes budgétaires, à même d’améliorer la qualité des services offerts aux citoyens tout en prenant en considération la réforme du système des retraites.
Concernant les dépenses d’équipement et d’autres dépenses, le chef du gouvernement appelle les départements à rationaliser les dépenses relatives à la gestion de l’administration.
Quant aux dépenses d’investissement, le gouvernement donne la priorité notamment aux programmes et projets objets de conventions signées par le Roi Mohammed VI ou avec des établissements internationaux ou des bailleurs de fonds et aux projets en cours de réalisation.
Concernant les établissements et entreprises publics bénéficiaires de subventions, ils doivent se conformer aux orientations relatives à l’élaboration du budget général de l’Etat.