Sureffectifs, exigences de nouvelles formations qualifiantes, les universités togolaises font face à d’importants défis, a reconnu le ministre de l’Enseignement supérieur, Octave Nicoué Broohm.
Il y a d’abord un problème de budget. Les ressources des deux établissements publics (Lomé et Kara) se limitent à la perception des frais annuels d’inscription. Les 22.000 Fcfa demandés ne peuvent couvrir les frais de fonctionnement et d’investissement pour de nouveaux équipements.
M. Broohm en appelle à la générosité des partenaires techniques et financiers. Autre piste possible, une collaboration avec des acteurs privés.
S’agissant de l’enseignement, le Système LMD (Licence-Master-Doctorat) place l’étudiant au cœur de l’apprentissage et permet la diversification de son parcours et l’adaptation au marché du travail.
Cependant, estime le ministre, en dépit des efforts consacrés, l’Etat éprouve des difficultés à fournir à la jeunesse des conditions optimales pour la poursuite de leurs études.