L’Afrique est confrontée à un étrange paradoxe. Un continent de toutes les richesses minières et agricoles, mais dont la participation aux échanges mondiaux des produits manufacturés, ne représente que 1,9%.
La ministre de l’Industrie et de la Promotion du secteur privé, Bernadette Legzim-Balouki, a rappelé mercredi le constat dressé par les pays membres de la Cédéao lors d’un sommet en juillet dernier.
Elle s’adressait aux responsables du secteur privé à l’occasion de la Journée internationale de l’industrialisation.
Aujourd’hui, même si certaines des grandes entreprises du continent, arrivent à tirer leur épingle du jeu, la quasi totalité des PME/PMI continue d’être à la traîne, a indiqué la ministre.
Pour le Togo, pas question de rester les bras croisés et d’attendre que des jours meilleurs arrivent. A l’initiative du président Faure Gnassingbé, a été créée une Agence nationale de promotion et de garantie des financements (ANPGF) destinée à la promotion des PME/PMI par les jeunes et pour les jeunes.
Le Togo, suivant les recommandations des Nations Unies, entend dédier les dix prochaines années à la recherche de financement à l’industrie.