En décidant de ne pas participer au 4e sommet afro-arabe mercredi à Malabo, le président Faure Gnassingbé a été bien inspiré.
En effet, cette rencontre s’est achevée sur un échec.
Le sommet n’a donné lieu qu’à un mince communiqué final qui encourage l’Afrique et le monde arabe à renforcer la coopération. Ce qui ne va pas très loin.
Neuf pays arabes dont le Maroc et les principaux pays arabes non africains se sont retirés du sommet. Seul le Koweït est resté pour des raisons prorocolaires puisqu’il avait accueilli le précédent sommet il y a 3 ans.
Le sommet n'a pris aucune décision ni initiative. Il a été vidé de sa substance par le retrait de ces pays qui entendaient protester contre la place accordée à la RASD.
Le Togo comme d’autres pays africains demande la suspension de la République arabe sahraouie démocratique des instances de l’organisation panafricaine afin de ‘contribuer positivement aux efforts de l’ONU pour un dénouement définitif au différend régional au Sahara’.
Le prochain sommet aura lieu en Arabie Saoudite avec, on l’espère, plus de succès.