Année faste pour la diplomatie togolaise. A l’heure du bilan, force est de reconnaître que le Togo est de retour sur la scène africaine et internationale.
Le point d’orgue de ce comeback aura été sans nul doute le sommet de l’Union africaine sur la sécurité maritime organisée en octobre dernier à Lomé et qui a permis l’adoption d’une charte qui devrait être ratifiée par une majorité de pays membres.
Mais toute l’année 2016 aura été marquée par une série d’évènements qui marquent le poids de plus en plus important de la politique étrangère togolaise. Une impulsion voulue par le président Faure Gnassingbé.
On peut citer la visite à Loméde Gerd Müller, leministre allemand de la Coopération et du développement, l’organisation d’un forum politique et économique avec l’Allemagne, la visite officielle à Berlin du chef de l’Etat.
M. Gnassingbé s’est également rendu en Chine. Au mois d’août en Israël, il a réaffirmé son attachement à une coopération étroite avec l’Etat hébreu.
De nombreux officiels français se sont aussi succédés dans la capitale togolaise dont le Premier ministre Manuel Valls.
Le Togo est également présent au sein des grandes organisations internationales. Son influence grandissante va lui permettre d’accueillir l’année prochaine le Forum de l’AGOA et la réunion ministérielle de la Francophonie.
‘Le développement économique du Togo ne peut se faire sans une diplomatie pro-active. Le président Faure Gnassingbé a donné la priorité à la reconstruction de son pays avant d’initier une politique étrangère ambitieuse. Les résultats obtenus aujourd’hui sont les fruits de cette stratégie’, explique Robert Dussey, le chef de la diplomatie.
Depuis sa nomination il y a 3 ans, il a du faire deux fois le tour du monde pour aller à la rencontre des partenaires du Togo et développer des relations avec des pays jadis négligés.
Le Togo est désormais un pays qui compte en Afrique et bien au-delà.