Jeudi 14 juillet 2016 | Activités

Conférence internationale sur l’eau et le climat: La sécurité hydrique pour une justice climatique

Conférence internationale sur l’eau et le climat: La sécurité hydrique pour une justice climatique

En prélude à la 22ème conférence des parties sur le climat (COP 22) qui doit se tenir au mois de novembre en terre africaine, au Maroc précisément, la ville de Rabat a ouvert ce lundi, 11 juillet 2016 ses portes pour accueillir la conférence internationale sur l’eau et le climat. Un forum qui se tient sous le thème : “Sécurité hydrique pour une justice climatique”.

Organisé par le ministère marocain délégué en charge de l’Eau en collaboration avec le département français de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer et le Conseil mondial de l’eau (CME), cette conférence entend ériger la question de l’eau en priorité lors des négociations de la COP 22. Pour cela, durant deux jours à compter de ce lundi, nombreux acteurs politiques, institutionnels, scientifiques et techniques seront présents à ce sommet mondial pour discuter des enjeux liés au secteur et aussi, poursuivre les initiatives et les engagements adoptés lors de la COP 21 tenu à Paris. Il s’agit entre autres du pacte de Paris sur l’eau, de l’initiative ‘’climate is water’’ ou encore des engagements de la société civile.

Une vingtaine de délégations officielles dont douze (12) conduites par les ministres en charge du secteur de l’eau ont pris part à cet important sommet qui souligne l’importance de cette ressource hydrique comme un domaine d’adaptation et de résilience.

La délégation du Togo était conduite par M. Koudjo ADANOU, chargé d’Affaires de l’Ambassade du Togo au Maroc.

Présente à la cérémonie d’ouverture, la ministre déléguée en charge de l’eau du Royaume du Maroc, Charafat Afailal a rappelé quelques acquis réalisés par son département qui traduisent la politique de l’eau adoptée depuis plus de quatre décennies, au temps de sa Majesté Hassane II. On peut noter les infrastructures hydrauliques permettant un large développement de l’irrigation à grandes échelles, l’approvisionnement en eau potable en milieux urbain et rural, la production d’énergie hydroélectrique, la protection des biens et des personnes contre les effets des inondations et sécheresses. A cela s’ajoute le grand prix mondial Hassane II de l’eau.

Plus loin, elle a laissé entendre qu’un mémo sera créé autour de l’eau. “Un livre bleu sera réalisé après cette conférence et sera présenté lors de la COP de Marrakech” pour être précise.

Xavier Sticker, Ambassadeur français délégué à l’environnement ainsi que le président du Conseil mondial de l’eau ont apporté des contributions visant à octroyer une large place à l’eau. Une solution envisagée par 93 pour cent des pays du monde comme étant premier secteur d’adaptation dans la gestion des risques aux changements climatiques dans leurs contributions nationales déterminées traduisant l’engagement des Etats lors de la COP 21.

Il est temps de passer des discours aux actions et des actions aux solutions. Pour le chef du gouvernement marocain, Abdel-llah Benkiran, il s’agit tout simplement de changer de philosophie, d’approche technique et intellectuelle. Celle de revoir notre rapport avec l’eau, d’en faire un meilleur usage pour la préserver et aussi la conserver pour les générations futures.