L’université de Kara (nord du Togo) accueille depuis ce matin l’AgriTechCamp. Une soixantaine d’experts, d’étudiants et de développeurs réfléchir aux moyens d’utiliser les nouvelles technologies au service du développement du secteur agricole.
Les participants venus du Togo, mais aussi du Bénin et du Burkina-Faso, répondent à l’invitation de l’ambassade des Etats-Unis à Lomé, à l’initiative de cette rencontre.
L’agriculture est l’un des secteurs porteurs. Il contribue à 41,4% du PIB, mais les méthodes de production et de gestion demeurent rudimentaires.
Conscientes du problème, les autorités togolaises (ministères de l’Agriculture et de l’Economie numérique) ont introduit il y a quelques mois un dispositif qui fait appel aux nouvelles technologies.
Baptisé AgriPME (Agriculture portemonnaie électronique), il permet aux agriculteurs abonnés à un réseau de téléphonie mobile d’utiliser leur portable comme un porte-monnaie pour acheter des engrais, payer des factures ou recevoir les subventions.
25.000 agriculteurs ont déjà souscrit à ce service.
Preuve que la technologie a toute sa place dans l’essor de l’agriculture togolaise et africaine.