Jean-Pierre Fabre, le chef de l’ANC, a annoncé samedi qu’il n’entendait pas accepter le statut de chef de file de l’opposition, accordé par le Parlement et qu’il considère être une ‘manœuvre de diversion du pouvoir’.
Une fonction qui permet de bénéficier d'avantages matériels et financiers.
Une déclaration faite lors de la marche de protestation organisée samedi à Lomé.
M. Fabre a réclamé l’ouverture d’un dialogue national sur les réformes politiques, les élections locales et la décentralisation.
‘Nous sommes dans les rues pour réclamer la mise en œuvre des réformes prescrites par l’Accord politique global signé il y a dix ans et que le gouvernement refuse d’exécuter’, a-t-il déclaré devant quelques centaines de sympathisants.
Pour conclure, le président de l’ANC a indiqué qu’après 56 ans d’indépendance, l'état du Togo était ‘catastrophique, avec un système politique basé sur le mensonge et le non-respect des droits de l’homme’.
Rien de bien nouveau dans les déclarations de cet opposant.