L’ANC (opposition) avait annoncé la tenue lundi d’un colloque sur la situation politique au Togo en présence de deux personnalités étrangères, Albert Bourgi, professeur d’université, et Francis Kpatindé, expert en sciences politiques.
Mais patatra, aucun des intervenants mentionnés n’est venu.
Le parti dirigé par Jean-Pierre Fabre accuse le pouvoir d’intimidation
A l’ouverture des discussions, M. Fabre a justifié la démarche par le souci de contribuer à mettre l’Afrique à l’abri des menaces de la confiscation du pouvoir et son corolaire l’insécurité, les massacres des paisibles populations et les guerres civiles.
'Ce colloque se tient au moment où notre continent connait une recrudescence de l’arbitraire et une banalisation des successions dynastiques à travers des mascarades électorales qui permettent à des hommes sans aucune légitimité de s’accrocher indéfiniment au pouvoir comme c’est malheureusement le cas dans de nombreux pays dont le Togo’, a déclaré le patron de l’ANC.
Il a dénoncé le ‘despotisme et le népotisme’, mais s’est avéré lui-même incapable de se faire élire lors d’une élection démocratique.