Accusé par la CDPA et l’ANC (opposition) de vouloir retarder la tenue des élections locales par des subterfuges, le gouvernement a tenu à clarifier les choses jeudi.
Payadowa Boukpessi, le ministre de l’Administration territoriale, a indiqué que les consultations organisées par les préfets à l’intérieur du pays était l’une des recommandations formulées par l’atelier sur la décentralisation qui s’est tenue en décembre dernier.
Certaines formations de l’opposition parlent de ‘tentatives de débauchage de représentants locaux de leurs partis.’
‘L’atelier a fait un constat général. Il s’avère que la plupart de ces représentants locaux ne correspondant plus aux besoins. Ils sont trop âgés ou trop peu nombreux dans certaine région pour mener à bien leur mission. Ainsi dans les Lacs ou à Bassar, il ne reste plus qu’un président’, a expliqué le ministre à une radio privée.
C’est une affaire purement locale qui ne concerne d’ailleurs même pas toutes les délégations spéciales, a-t-il tenu à préciser.
Il a d’ailleurs regretter l’attitude des opposants : ‘Pour une fois qu’ils peuvent apporter leurs contributions, ils devraient être satisfaits. Mais tout porte à croire qu’ils veulent encore choisir leurs militants à Lomé’.
Pour Payadowa Boukpessi, le mauvaise foi qu’on reproche au gouvernement a changé de camp.