Si le Togo produit 140.000 tonnes de riz par an - dont une partie pour l’exportation – les besoins nationaux ne sont pas couverts. Le pays n’a pas d’autre choix que de recourir aux importations, plus chères évidemment ;
En cause, une mauvaise gestion de la production qui affecte les rendements.
Pour pallier à ces carences, la Chine a proposé son appui technique.
Depuis ce matin, une trentaine d’ingénieurs agronomes, de techniciens agricoles et de producteurs participent à un mois de stage sur les technologies du riz hybride dirigé par Yuan Longping, professeur à l’université agronomique de Changsha (Hunan), surnommé le ‘maître du riz hybride’.
La formation se déroule dans les locaux de l’université.
Yuan Longping entouré des stagiaires togolais
Yuan Longping et son équipe travaillent depuis le début des années 70 à l'élaboration de nouvelles souches de "super riz", uniquement issues des technologies de sélection variétale. Et avec succès…: dès les années 80, les rendements de ces nouvelles variétés de riz augmentent significativement de 15 à 20%
‘Le riz hybride a un rendement supérieur de 20% à celui du riz conventionnel. Il peut donner de 10 à 18 tonnes à l’hectare’, explique l’expert qui précise que ‘la réussite des projets hybrides en Chine et au Vietnam peut parfaitement être claquée au Togo’.
Le riz hybride semble être la solution pour garantir la sécurité alimentaire.
Source:www.republicoftogo.com